SEXTAPE/RDC : des nouvelles vidéos de Denise Dusauchoy fuitent, cette femme qui a menacé le foyer de Tshisekedi n’en finit plus, qu’est-ce qui se passe réellement ?

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Depuis plusieurs jours, un nouveau scandale secoue la République Démocratique du Congo. En cause : la fuite en cascade de vidéos à caractère sexuel impliquant Denise Dusauchoy Mukendi, ancienne candidate aux élections législatives de 2023 et personnalité connue pour ses prises de position tranchées.

Les réseaux sociaux et plateformes de messagerie comme Signal sont inondés de séquences la montrant dans des scènes explicites, largement partagées par de nombreux internautes. Selon plusieurs sources, ces fuites ne seraient que la partie émergée d’un iceberg qui mêle vie privée, règlements de comptes politiques et chantage médiatique.

Des accusations graves contre le pouvoir en place

Dans une vidéo devenue virale, Denise Dusauchoy affirme que cette campagne de diffamation serait orchestrée par des proches du régime de Félix Tshisekedi. Elle dénonce une tentative de la réduire au silence et annonce détenir, en guise de représailles, une vidéo compromettante du président congolais tournée au Canada.

« J’ai la vidéo, je ne vais pas la publier maintenant, mais le jour où elle le sera, sachez que c’est moi qui l’aurai fait », a-t-elle déclaré dans une séquence filmée sur un ton menaçant.

Plus grave encore, Denise Dusauchoy accuse le chef de l’État de trahison, d’incompétence et d’infidélité envers son épouse, citant le nom d’une certaine Lisette Kabanga. Elle affirme également avoir demandé 10 millions de dollars pour éviter la publication de contenus compromettants – des allégations qui, si elles s’avéraient vraies, relèveraient d’un chantage d’État.

Une affaire aux ramifications complexes

Dans une autre vidéo, celle qui se fait désormais appeler “The Game” revendique pleinement les contenus qui circulent à son sujet. Elle affirme qu’il existerait plus de 56 vidéos personnelles, minimisant les effets de la polémique en invoquant son droit à la liberté sexuelle.

Ce lundi 26 mai, Jean-Thierry Monsenepwo, porte-parole de l’Union sacrée, la coalition politique du président Tshisekedi a réagi publiquement. Il a mis en garde contre la diffusion imminente de “vidéos falsifiées” visant à nuire à l’image des plus hautes autorités du pays.

« Ces contenus manipulés ont pour but de saper la réputation morale de nos dirigeants, en usant d’obscénités et de propos subversifs », a-t-il alerté, laissant penser à une réponse face à la menace de Denise Dusauchoy.

Entre scandale privé et instrumentalisation politique

Cette affaire soulève de nombreuses questions. La diffusion massive de ces vidéos est-elle un acte isolé de vengeance personnelle ou le symptôme d’un conflit plus large entre ex-proches du pouvoir et le régime en place ? Les accusations portées sont-elles fondées ou relèvent-elles d’une stratégie de déstabilisation ?

Alors que la société congolaise reste divisée entre indignation, curiosité et scepticisme, les autorités n’ont jusqu’ici lancé aucune procédure judiciaire officielle, ni en lien avec les fuites, ni contre les accusations de chantage.

Une chose est certaine : cette affaire, qui mêle sexe, pouvoir, argent et réputation, est loin d’avoir livré tous ses secrets.

Suzanne Kalambay

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