La communauté chrétienne de Kinshasa est en deuil après le décès tragique de Moïse Sanga, un jeune fidèle engagé, frappé par la foudre alors qu’il se rendait au mont Mangengenge pour un moment de prière et de retraite spirituelle.
Selon des témoins, l’incident s’est produit alors que l’orage grondait sur cette montagne prisée des croyants pour les retraites et les temps de jeûne. Moïse Sanga aurait été atteint alors qu’il portait son téléphone portable et des écouteurs, des objets pouvant accroître les risques d’électrocution en cas de foudre.
Le mont Mangengenge, situé à l’est de Kinshasa, est un haut lieu spirituel où des milliers de fidèles se rendent chaque année pour chercher la présence de Dieu, souvent dans le silence, la prière et le jeûne. Ce lieu sacré a été, cette fois-ci, le théâtre d’un drame poignant.
Décrit par ses proches comme un jeune homme pieux, dévoué à sa foi et passionné par la parole de Dieu, Moïse laisse derrière lui une communauté bouleversée. Sa disparition soulève de nombreuses questions et suscite une vive émotion, en particulier chez ceux qui l’ont connu et accompagné dans sa quête spirituelle.
« C’était un jeune plein de foi, un intercesseur passionné. Sa vie était consacrée à Dieu », témoigne l’un de ses amis, les larmes aux yeux.
Ce tragique événement relance également le débat sur les précautions à prendre lors des retraites spirituelles en pleine nature, surtout en période d’orage. Les autorités locales appellent à la prudence et rappellent l’importance de s’informer sur les conditions météorologiques avant de se lancer dans ce type de pèlerinage.
Si la foi pousse certains à affronter les sommets, la nature, elle, rappelle parfois brutalement ses lois. La mort de Moïse Sanga restera dans les mémoires comme celle d’un croyant sincère, parti trop tôt alors qu’il cherchait à se rapprocher de son Dieu.
Patrick Kalume