La célèbre influenceuse congolaise Tabitha Malisawa, suivie par plus de 500 000 abonnés sur TikTok, a secoué la toile ces derniers jours après la publication accidentelle de ses propres vidéos à caractère sexuel sur son compte Snapchat.
L’affaire, rapidement relayée sur d’autres plateformes comme X (anciennement Twitter), Facebook et Telegram, a provoqué une onde de choc sur les réseaux sociaux.
Les images, bien qu’effacées peu de temps après leur publication, avaient déjà été enregistrées par plusieurs internautes, alimentant une viralité incontrôlée. En quelques heures, le nom de Tabitha s’est retrouvé au cœur des tendances sur les réseaux sociaux, divisant l’opinion publique.
Consciente de la portée de cet incident et de l’impact sur son image, l’influenceuse a publié un message d’excuses, teinté de regrets et d’émotion. Dans une vidéo postée publiquement, elle déclare :
« Ce qui s’est passé aujourd’hui, je le regrette profondément. J’ai montré une mauvaise image de moi et j’ai aussi réagi avec légèreté, comme si tout ça n’était rien. Je ne suis pas là pour me justifier, mais pour vous demander pardon avec humilité. Ce genre de chose ne se reproduira plus. Je vous le promets. »
Cette sortie a suscité des réactions contrastées. Si plusieurs de ses fans ont salué son courage de reconnaître publiquement son erreur, d’autres estiment que ce type de contenu, même publié par inadvertance, jette une ombre sur une figure que beaucoup voyaient comme un modèle pour la jeunesse congolaise.
Au-delà de la polémique, cette affaire relance le débat sur la gestion de l’image personnelle à l’ère des réseaux sociaux, où une simple erreur peut entraîner des conséquences durables, tant sur la vie privée que sur la carrière publique. Elle met également en lumière les risques liés au partage de contenus sensibles, même dans des espaces considérés comme « privés ».
Pour l’heure, Tabitha Malisawa a suspendu ses publications sur la majorité de ses plateformes, prenant visiblement le temps de faire face à cette tempête médiatique.
Suzanne Kalambay