La capitale congolaise est sous le choc après l’annonce tragique de la perte successive de deux jeunes femmes issues d’une même famille, décédées à seulement deux jours d’intervalle.
Les victimes, deux sœurs nées de la même mère, ont rendu l’âme dans des circonstances encore douloureusement entourées de silence et d’incompréhension.
Le drame a frappé cette famille alors que la benjamine des sœurs passait ses épreuves de dissertation dans le cadre de l’examen d’État. Selon les proches, elle n’avait pas encore fini de composer que la nouvelle du décès de sa seconde sœur est tombée, quelques heures seulement après l’enterrement de la première.
Une scène bouleversante, où la douleur maternelle dépasse les mots. « Personne au monde ne peut ressentir ce que je ressens. Je n’ai plus de grandes filles… », aurait confié, en larmes, la mère anéantie par la perte de ses enfants.
Dans un contexte où les familles congolaises font face à de nombreuses difficultés sociales, économiques et parfois sanitaires, cette tragédie soulève aussi des questions sur l’accès aux soins, la pression psychologique sur les jeunes et le manque de soutien aux familles frappées par le malheur.
Des messages de compassion et de soutien affluent sur les réseaux sociaux depuis l’annonce de ce drame. De nombreuses voix appellent à accompagner la famille moralement et, si possible, financièrement, pour l’aider à faire face à cette épreuve.
L’identité des deux jeunes filles n’a pas été rendue publique dans le souci de préserver l’intimité de la famille. Cependant, leur histoire rappelle à quel point la vie est fragile et combien chaque perte laisse des cicatrices profondes dans le cœur de ceux qui restent.
En attendant des jours meilleurs, une chose est sûre : Kinshasa pleure avec cette mère inconsolable. Et dans cette douleur collective, un élan d’humanité renaît.
Ilunga Mubidi Oscar
