Une travailleuse du sexe d’origine ougandaise est actuellement introuvable après avoir subtilisé la somme de 1.200 dollars américains à son partenaire d’un soir, un jeune opérateur économique venu de Oïcha, dans le territoire de Beni. Les faits se sont déroulés dans la nuit du vendredi 18 au samedi 19 avril, dans une boîte de nuit du quartier Centre à Kasindi-Lubiriha, localité située à la frontière avec l’Ouganda.
Selon le témoignage de la victime, recueilli sous anonymat par Lesvolcansnews.net, tout semblait se dérouler normalement. Après une relation intime avec la jeune femme rencontrée dans l’établissement, les deux partenaires étaient retournés sur la piste de danse. C’est à ce moment-là que la jeune femme a prétexté un besoin pressant pour se rendre aux toilettes. Elle ne reviendra jamais.
« Environ 30 minutes après son départ, j’ai décidé de rejoindre le lieu de rendez-vous convenu avec mon chauffeur. C’est là que j’ai constaté la disparition de mon argent, que je gardais dans mon pardessus. Je n’ai aucun doute que c’est cette femme qui me l’a dérobé », déclare la victime.
La disparition soudaine de la suspecte, dont l’identité reste floue, rend les recherches difficiles. En République Démocratique du Congo, la prostitution n’étant ni légalisée ni formellement interdite, les forces de sécurité disposent de peu de moyens légaux pour intervenir efficacement dans ce type de situation.
Un employé d’un bar de Lubiriha, Mave Gilde, rappelle que la prudence est de mise : « Se détendre dans une boîte après le travail n’est pas un crime, mais y aller avec ses recettes, c’est une erreur évitable. On ne sait jamais sur qui on peut tomber. »
Ce type d’incident n’est pas inédit dans la zone frontalière de Kasindi, régulièrement fréquentée par des travailleuses du sexe venues d’Ouganda et d’autres pays de la région. Ces mouvements hebdomadaires non contrôlés posent non seulement des risques en matière de sécurité et de santé publique, mais aussi en termes d’infiltration potentielle de réseaux criminels.
L’affaire relance le débat sur la nécessité de mieux encadrer les activités nocturnes à Kasindi, notamment dans les zones frontalières à forte fréquentation, où se mêlent loisirs, commerce et vulnérabilités sécuritaires.
Avec Lesvolcansnews.net/HabariKivu.blog
Nord-Kivu : une travailleuse de sexe dérobe 1.200$ de son partenaire lors d’une nuit dansante à Kasindi
