Depuis plusieurs heures, une rumeur persistante sur les réseaux sociaux annonce le décès en détention de Jimmy Nziali, activiste et défenseur des droits humains, ancien porte-parole civil du feu gouverneur militaire du Nord-Kivu, Peter Chirimwami. Une information qui suscite une vive émotion, mais qui reste pour l’heure non confirmée.
Tout est parti d’un message publié sur X (anciennement Twitter) par le journaliste et cofondateur de Congo Check, Rodriguez Katsuva. Ce dernier a écrit :
« Mort, après tortures et en pleine détention de Jimmy Nziali. Le porte-parole civil de feu Peter Chirimwami, détenu illégalement à Ndolo depuis des mois, était déjà très malade et amaigri suite aux tortures subies ! Je suis très attristé par cette nouvelle… »
Le message a rapidement enflammé les réseaux sociaux, provoquant de nombreuses réactions, notamment du côté politique. Sur Facebook, l’ancien député du Nord-Kivu, Promesse Matofali Yonama, a réagi vivement :
« Si la mauvaise nouvelle de la mort de Jimmy Nziali se confirmait après avoir été torturé dans les cachots du PR Tshisekedi qui n’a aucun respect des droits humains, nous n’aurons d’autre choix que de nous en débarrasser par tous les moyens. »
Cependant, à ce stade, aucune source officielle ni aucun membre de la famille de Jimmy Nziali ne s’est exprimé publiquement pour confirmer ou infirmer la nouvelle. Le flou persiste donc autour du sort de l’activiste, détenu depuis plusieurs mois à la prison de Ndolo, à Kinshasa, accusé d’être de mèche avec la rébellion du M23.
Des proches de Nziali avaient récemment tiré la sonnette d’alarme sur la dégradation de son état de santé en détention, évoquant des signes visibles de malnutrition et des séquelles physiques présumées dues à des actes de torture.
Alors que l’inquiétude grandit au sein de la société civile et de la classe politique du Nord-Kivu, la lumière reste à faire sur la situation réelle de Jimmy Nziali.
Une mise à jour sera publiée dès que des éléments fiables seront disponibles.
Patrick Kalume