Une scène digne d’un film dramatique a secoué le quartier Lac Vert dans la commune de Goma ce mardi soir, lorsqu’une femme, animée par une jalousie explosive, a agressé violemment une autre femme qu’elle a surprise en flagrant délit d’adultère avec son mari.
L’incident s’est produit aux alentours de 21 heures sur l’avenue Lushagala. D’après les témoignages recueillis sur place, l’épouse légitime aurait suivi son mari, soupçonnant une liaison extraconjugale depuis quelque temps. En le retrouvant dans une maison voisine, en pleine intimité avec une autre femme, elle aurait perdu tout contrôle.
Dans un accès de colère, la femme trompée aurait sorti une arme blanche probablement un couteau de cuisine et aurait porté un coup à sa rivale.
Cette dernière, touchée au niveau de l’abdomen selon certaines sources locales, a été rapidement évacuée dans une structure sanitaire proche. Le chef de quartier, Monsieur Dédési Mitima, a confirmé l’information et rassuré : « La victime a reçu des soins d’urgence et son état est stable. Ses jours ne sont pas en danger. »
Le mari, au centre de ce triangle amoureux explosif, aurait tenté de s’interposer sans succès. Il a par la suite été conduit au poste de police pour audition, tandis que l’agresseuse présumée a été interpellée et placée en garde à vue en attendant les conclusions de l’enquête.
Cet événement a provoqué une vive agitation dans le voisinage. Plusieurs habitants, alertés par des cris et des pleurs, sont accourus pour tenter de comprendre ce qui se passait. La tension était telle que des éléments de la police sont intervenus pour éviter que la situation ne dégénère davantage.
Ce fait divers relance le débat sur la gestion des conflits conjugaux dans un contexte où la violence devient trop souvent la première réponse à la trahison ou à l’humiliation. Les autorités locales appellent à la retenue et rappellent que les voies légales existent pour régler les différends familiaux.
L’affaire continue de faire grand bruit à Goma, alimentant les discussions dans les rues comme sur les réseaux sociaux, où les opinions sont partagées entre compréhension émotionnelle et condamnation de l’acte.
Suzanne Kalambay Mujinga
Habari Kivu