Une nouvelle mesure d’assainissement imposée par la mairie de Goma, actuellement sous contrôle du M23, fait couler beaucoup d’encre.
Un document officiel publié ce lundi 12 mai détaille une série de frais mensuels à payer, allant de 5.000 à 600.000 francs congolais, selon la catégorie d’activité concernée. Fait notable : les écoles, les églises et d’autres institutions sociales ne sont pas exemptées.
Le document liste diverses catégories d’établissements, entreprises et structures, assorties des montants qu’elles devront désormais verser chaque mois pour participer à l’assainissement de la ville.
Cette nouvelle tarification vise, selon l’administration locale, à financer les efforts de nettoyage et d’amélioration de l’environnement urbain.
Si certains habitants reconnaissent l’importance de maintenir la ville propre et salubre, d’autres dénoncent ce qu’ils considèrent comme une tracasserie déguisée. « On ne peut pas imposer une telle charge à des écoles ou des églises, et à une population déjà en difficulté », s’indigne un habitant sous anonymat.
D’autres estiment que l’opacité dans la gestion des fonds publics et l’absence de services visibles renforcent la méfiance envers ce type de prélèvement.
À ce jour, aucune communication officielle n’a été faite sur les mécanismes de suivi ou de redevabilité liés à cette taxe. La publication du document en question, ci-dessous, continue de faire débat dans la ville.
Ci-dessous, le document officiel mentionnant les frais mensuels d’assainissement par secteur d’activité :

Muller Mundeke depuis Beni