Ngone Ndiaye, connue sous le nom de Miss Pikine, a perdu la vie en Turquie à la suite d’une opération de chirurgie esthétique.
L’ancienne reine de beauté sénégalaise et influenceuse, suivie par près de 100 000 abonnés sur les réseaux sociaux, avait entrepris une nouvelle intervention chirurgicale dans le but de corriger un précédent Brazilian Butt Lift (BBL), une procédure esthétique visant à remodeler les fessiers.
Installée en France, la jeune femme s’était envolée vers la Turquie pour cette seconde opération qu’elle espérait plus satisfaisante. Malheureusement, les choses ont tourné au drame.
Sa mère, bouleversée, a confirmé le décès de sa fille dans des circonstances encore floues : « Ma fille allait subir une opération pour corriger son BBL. » La famille avait perdu tout contact avec elle quelques jours auparavant.
Le décès de Ngone Ndiaye relance un débat sensible sur les dérives de la chirurgie esthétique et les dangers du tourisme médical. De nombreuses femmes, notamment dans les milieux de la mode et de l’influence, subissent une pression constante pour se conformer à des normes de beauté irréalistes, parfois au prix de leur santé… voire de leur vie.
Au Sénégal, l’annonce de la mort de Miss Pikine a provoqué une vive émotion. Sa dépouille a été rapatriée dans son pays natal, où elle a reçu un dernier hommage de ses proches et de ses nombreux admirateurs.
Sa disparition laisse un vide et soulève des interrogations profondes sur les enjeux esthétiques et sociaux de notre époque.
Suzanne Kalambay