Baltasar rattrapé par une nouvelle fuite de vidéos pour adultes : une ex-partenaire saisit la justice

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Alors que Baltasar Engonga croupit en prison dans l’attente de son procès pour détournement de fonds, une nouvelle vague de vidéos à caractère sexuel impliquant l’ancien homme d’affaires secoue une fois de plus la toile. Cette série d’enregistrements privés, dont la diffusion massive sur les réseaux sociaux a commencé il y a quelques jours, plonge un peu plus dans la tourmente celui que les médias ont longtemps surnommé “le prince discret des réseaux économiques équato-guinéens”.

Les vidéos, au nombre d’une centaine selon plusieurs sources, montrent Baltasar dans des scènes intimes, parfois explicites, filmées dans des cadres aussi variés qu’un salon opulent, une terrasse panoramique ou même en pleine nature. L’un des éléments les plus troublants : la publication de ces contenus coïncide étrangement avec la présence remarquée de son père, Baltasar Engonga Edjo, à la cérémonie d’investiture du président gabonais Brice Clotaire Oligui Nguema, où il a été chaleureusement applaudi. De quoi alimenter les soupçons de règlements de comptes politiques ou familiaux.

Mais l’affaire ne s’arrête pas là. L’une des femmes apparaissant dans les vidéos vient de porter plainte pour atteinte à la vie privée. Elle affirme n’avoir jamais consenti à être filmée, encore moins à la diffusion de ces images. Si ces accusations sont confirmées, elles pourraient aggraver considérablement la situation judiciaire de Baltasar Engonga, déjà en mauvaise posture.

Fils d’une figure influente de la diplomatie et de la politique économique en Afrique centrale, Baltasar Engonga a longtemps cultivé une image de stratège discret, naviguant entre les couloirs feutrés de la finance internationale et les coulisses du pouvoir. Son arrestation, l’année dernière, pour une affaire de détournement de fonds, avait déjà choqué une partie de l’élite équato-guinéenne. Ces nouvelles révélations risquent de transformer sa disgrâce en naufrage total.

Tandis que les internautes s’enflamment, entre indignation morale et fascination malsaine, plusieurs voix s’élèvent pour dénoncer une “campagne méthodique d’humiliation publique”. D’autres y voient un retour de manivelle logique, rappelant les limites floues qu’il a franchies à la fois dans sa vie publique et privée.

Dans un contexte où l’opinion devient un tribunal parallèle, la question de la responsabilité des élites face aux nouvelles formes d’exposition numérique se pose avec acuité. Baltasar Engonga, devenu malgré lui un cas d’école, cristallise désormais les tensions entre justice, réputation et usage politique de l’intimité.

Muller Mundeke

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