Depuis quelques jours, les réseaux sociaux sont en ébullition. Une centaine de nouvelles vidéos, dont certaines à caractère privé, mettant en scène Baltasar Engonga, ont commencé à circuler en ligne. Leur publication coïncide de manière troublante avec l’ovation publique reçue par son père lors de la cérémonie de prestation de serment du président gabonais Brice Clotaire Oligui Nguema. Un timing qui alimente spéculations et rumeurs sur d’éventuels règlements de comptes politiques ou familiaux.
Pendant ce temps, Baltasar Engonga demeure incarcéré, en attente de son jugement pour des accusations de détournement de fonds. À ce dossier s’ajoute une plainte pour atteinte à l’image et à la vie privée, déposée par l’une de ses anciennes partenaires sexuelles.
Cette dernière affirme ne pas avoir été informée qu’elle était filmée lors de leurs rapports, ce qui pourrait aggraver la situation judiciaire de l’homme déjà controversé.
Les nouvelles vidéos, de nature variée et parfois explicites, montrent Baltasar dans des lieux aussi divers qu’un salon luxueux, sur le toit d’une maison ou même dans une rivière.
Elles viennent s’ajouter à une série plus ancienne d’enregistrements qui avaient déjà défrayé la chronique, mettant en lumière un mode de vie extravagant, loin des préoccupations d’un homme en détention préventive.
Ce nouveau rebondissement sème un peu plus le trouble autour de la figure déjà sulfureuse de Baltasar Engonga. Tandis que certains internautes dénoncent une campagne d’humiliation publique, d’autres y voient un juste retour de bâton pour un homme qui aurait franchi trop de lignes rouges, tant sur le plan moral que légal.
Reste à savoir si la justice tranchera bientôt sur le fond de ces multiples accusations. En attendant, le feuilleton Baltasar continue de captiver, entre voyeurisme numérique et débat sur la responsabilité des élites.
Patrick Kalume