Une attaque menée par drone a visé plusieurs positions stratégiques occupées par les groupes armés Twirwaneho et Red Tabara, alliés du M23/ARC, dans la région de Mikenge, sur les hauts plateaux de Minembwe, au Sud-Kivu.
D’après des sources sécuritaires locales, plusieurs hauts responsables de cette alliance rebelle auraient été tués. Parmi eux figureraient notamment le commandant des renseignements, le commandant des opérations, ainsi que plusieurs officiers et combattants.
L’attaque a visé des campements et des zones de commandement clés, ce qui laisse penser à une opération militaire bien planifiée. Pour l’instant, aucune force n’a officiellement revendiqué cette frappe. Ni les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), ni les groupes d’autodéfense wazalendo, ni le gouvernement burundais ne se sont exprimés.
Cette frappe pourrait représenter un revers important pour l’alliance entre le M23, Twirwaneho et Red Tabara, dont la présence s’est intensifiée ces derniers mois dans les hauts plateaux du Sud-Kivu. Ces groupes ont souvent profité de l’instabilité locale pour étendre leur influence et renforcer leur position militaire.
Le silence des autorités sur l’origine de l’attaque suscite plusieurs interrogations. Certains observateurs évoquent une possible implication d’acteurs disposant de technologies militaires avancées, voire de forces étrangères opérant discrètement dans la région.
Alors que les tensions persistent dans l’est du pays, cette attaque pourrait marquer un tournant dans l’équilibre des forces sur le terrain.
À suivre.
Muller Mundeke