Une nouvelle taxe mensuelle d’assainissement est désormais en vigueur à Goma, suite à une décision des autorités locales de l’AFC-M23. Officiellement rendue publique le lundi 12 mai, cette mesure concerne plusieurs secteurs d’activités, avec des montants variant entre 5.000 et 600.000 francs congolais par mois, en fonction de la nature de l’établissement.

Dès le lendemain de l’annonce ce mardi 13 mai, plusieurs maisons de commerce et services situés sur l’axe dit « 1 kilomètre témoin » ont été sommés de s’acquitter de cette redevance, certains sous la contrainte des agents municipaux.
Le document signé par le maire de la ville nommé par l’AFC-M23, Katembo Julien, présente une classification détaillée des établissements concernés : commerces, institutions éducatives, lieux de culte, établissements de santé, hôtels, bars, ateliers, et autres structures. Aucune exonération n’est prévue, y compris pour les écoles et les églises.
D’après les autorités locales, cette taxe vise à renforcer les efforts d’assainissement et à améliorer les conditions d’hygiène dans la ville. Une initiative présentée comme une réponse à la dégradation continue du cadre de vie urbain.
Cependant, cette mesure soulève des inquiétudes au sein de la population et chez certains opérateurs économiques, qui dénoncent une charge financière supplémentaire dans un contexte déjà tendu. Des voix s’élèvent également pour demander plus de transparence sur la gestion des fonds collectés, ainsi qu’un mécanisme clair de suivi et d’évaluation.
Le document officiel détaille les montants exigés selon les catégories d’activités. Voici un extrait des structures concernées et les frais correspondants :


Ilunga Mubidi Oscar